Variations régionales
Les perceptions positives sont les plus fortes au Brésil, en France, et au UK
Le recours à des pratiques durables en matière d’alimentation est plus urgent que jamais, alors que notre impact environnemental ne cesse d’être au cœur des enjeux mondiaux. En tant que leader mondial en matière d'alimentation durable et d’expériences de qualité, nous avons mis en place le « Baromètre de l'alimentation durable », en collaboration avec Harris Interactive.
Ce baromètre unique se distingue par sa volonté d'amplifier les voix des citoyens à travers différentes géographies et cultures, en mettant en lumière leur compréhension de l'alimentation durable et en décryptant les écarts potentiels entre les perceptions, les intentions et les actions.
Plongeons dans les principaux enseignements dévoilés par la première édition de ce baromètre mondial, réalisée durant l'été 2023, auprès de plus de 5 000 personnes au Brésil, en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
La conscience de l’urgence à modifier nos comportements alimentaires est désormais universelle. Cette urgence transcende les frontières géographiques et démographiques et trouve un écho particulièrement fort auprès des groupes démographiques plus jeunes et aux revenus plus élevés. Nous notons déjà que :
Alors que nous naviguons dans un paysage complexe de l'alimentation durable, notre baromètre sert de guide aux parties prenantes vers un avenir où s’harmonise prendre soin de son corps et de la planète grâce à la restauration !
Vous souhaitez en savoir plus sur l'alimentation durable et sur la façon dont elle est perçue dans le monde ?
Le baromètre pointe un décalage entre la perception qu’ont les citoyens de leur assiette et sa durabilité réelle. 56% considère que leur alimentation quotidienne est d’ores et déjà durable… pourtant les produits laitiers (78%) et la viande (71%) restent parmi le type de produits le plus régulièrement consommé, loin devant les céréales (60%) ou les légumes secs (45%) avec une empreinte carbone nettement inférieure. Cela met en évidence des habitudes alimentaires profondément enracinées qui posent des défis à une transition rapide.
Alors comment conduire le changement?
Deux critères ressortent comme prioritaires lors de l'achat d'un produit alimentaire : en premier lieu le prix (73 %), puis le goût (62 %). Ils l’emportent largement sur l’impact environnemental, les certifications et l’approvisionnement local dans la prise de décision des consommateurs. Le baromètre montre que c’est avant tout ce que peuvent gagner personnellement les individus en matière de santé, d’économies et de goût qui les motivent à faire évoluer leur comportement.
Alors que les avantages pour la santé et les économies de coûts résonnent à travers les générations, les individus plus jeunes sont plus sensibles aux avantages collectifs tels que l’impact environnemental et la participation à un mouvement.
Pour accélérer la transition vers l’alimentation durable, les répondants désignent les agriculteurs comme principaux agents du changement, suivis par l'industrie agroalimentaire et leurs concitoyens. Les acteurs institutionnels (gouvernements et ONG) tout comme les acteurs de la restauration collective, jouent des rôles secondaires.
des personnes interrogées ont une perception positive de l’alimentation durable
75%
estiment qu’adopter des comportements plus durables est urgent
79%
estime qu’il est difficile de se procurer des produits durables
1/3
la motivation pour manger plus durable tient d’abord au bénéfice escompté sur la santé
considèrent les agriculteurs comme les plus utiles pour agir en faveur d'une alimentation plus durable
45%
les consommateurs privilégient
le prix et le goût
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