Malgré ces différences de position, il existe entre ces trois groupes des points communs essentiels :
Tous sont demandeurs d’idées et d’information
Les trois groupes de consommateurs citent les mêmes leviers d’incitation à manger de manière plus durable :
- l'inspiration : grâce à des idées de recettes, des astuces et des conseils culinaires,
- l'information : par l’accès à plus de connaissances sur la nature et la composition des produits et plats durables.
Dans les faits, 47 % des « engagés » et 40 % des « indécis» déclarent qu'ils utiliseraient davantage de produits durables si on leur proposait des recettes intégrant ces produits.
L’alimentation durable n’est pas perçue comme synonyme d’alimentation végétale
Les trois groupes continuent également à consommer de la viande, s’alimenter de manière durable ne signifiant pas pour eux y renoncer totalement. Les individus les plus « engagés » consomment de la viande presque aussi souvent que les « indécis» et les « distanciés ». 51 % des « engagés » mangent de la viande rouge plusieurs fois par semaine, c’est-à-dire pratiquement autant que les « distanciés » (57%). Cependant, les « engagés » sont plus enclins à envisager de réduire cette consommation ou ont déjà commencé à le faire.
Pour les consommateurs, le secteur de la restauration doit porter le changement !
Au même titre que les agriculteurs et le secteur agroalimentaire, le secteur de la restauration est fortement attendue par les trois groupes de citoyens, qui comptent sur son action pour conduire la transformation vers une alimentation plus durable.